Le frêne, une essence plus précieuse qu’on ne le croit

L’avenir des frênes est incertain. Ces arbres typiques des habitats inondés périodiquement sont menacés en Amérique du Nord par l’agrile du frêne (Agrilus planipennis fairmaire), un coléoptère asiatique ravageur observé pour la première fois au Michigan et en Ontario en 2002. Dès 2004, un vaste projet de sauvegarde des ressources génétiques des frênes a été lancé par le Centre national de semences forestières du Canada pour appuyer la recherche d’individus résistants à l’insecte. L’objectif à long terme étant de réintroduire les différentes espèces de frênes dans la nature une fois l’épidémie d’agriles contrôlée. Dans la région des Grands Lacs, les arbres matures meurent entre cinq à six ans après avoir été infestés et les simulations du déclin des frênes pour les prochaines décennies en Amérique du Nord sont alarmantes. Selon les taux de mortalité actuels, la ville de Winnipeg envisage une perte totale de son parc arboré sous 10 ans pour un coût technique de 90 millions de dollars et une perte de services écosystémiques estimée à 437 millions de dollars.

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