Toute une richesse à portée de main
Pour ceux qui se souviennent de mes articles lors d’éditions précédentes, j’ai tenté de faire découvrir des particularités surprenantes de nos animaux abitibiens les plus communs. Par exemple, le martin-pêcheur d’Amérique qui niche dans un tunnel creusé dans le sable et « dépose » une couche d’huile devant ses yeux pour limiter la réflexion de la lumière à la surface de l’eau, le tout afin de mieux voir les poissons. Ou encore, la reine bourdon qui, en fin de saison, est inévitablement tuée par les nouvelles reines qu’elle a pondues. Ces dernières créent ensuite de nouvelles ruches l’année suivante avant d’elles-mêmes mourir en fin de saison de la main de leur descendance. Dans le présent texte, j’aimerais plutôt tenter de décrire la richesse épatante de la biodiversité, mais dans un milieu tout ce qu’il y a de plus commun, j’ai nommé, la cour arrière.