Un projet de recherche sur les loups au parc national d’Aiguebelle

Le déclin des grands prédateurs est communément admis comme l’un des facteurs clés de la perte de la biodiversité. En effet, leurs populations sont essentielles pour l’équilibre de nombreux écosystèmes. Ils participent à la régulation et à la stabilisation d’un grand nombre d’espèces, qu’elles soient proies ou méso-prédateurs, à la fois par des effets directs et indirects (prédation, compétition). Le loup est connu pour être une espèce clé de voûte dans les écosystèmes qu’il occupe, c’est-à-dire que sa disparition compromettrait le maintien et le bon fonctionnement de l’écosystème. Au Québec, deux grands canidés coexistent : les loups (Canis lupus), qui sont de grands prédateurs, et les coyotes (Canis latrans), qui sont généralement considérés comme des méso-prédateurs en raison de la place plus intermédiaire qu’ils occupent dans le réseau trophique et de la capacité des loups à limiter leur expansion par compétition.

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