La culture, un élément clé de la protection des territoires autochtones

La création des aires protégées a longtemps suivi un modèle de conservation perpétuant l’illusion d’une nature dénuée d’influence humaine. Cette approche en « cloche de verre », où la plupart des activités humaines sont interdites, a servi de justification pour exclure les communautés autochtones de leurs territoires et les empêcher d’y pratiquer leur mode de vie. Les nombreuses critiques de l’approche en « cloche de verre » ont mené à une remise en question de la création d’aires protégées basée uniquement sur les connaissances scientifiques et techniques. Une nouvelle catégorie d’aires protégées a émergé récemment au Canada et au Québec : les aires de protection et de conservation autochtone, qui mettent l’accent sur la conciliation des activités culturelles et de la conservation de la biodiversité. Cette nouvelle approche se base notamment sur le constat que la biodiversité est plus élevée dans certains territoires sous gestion autochtone que dans les aires protégées conventionnelles.

Auteurs

Abonnez-vous pour accéder à tout notre contenu.

Nullam ut consectetur dolor. Sed sit amet iaculis nisi. Déjà abonné? Connectez-vous