PHOTO Élise Berthiaume

La bande riveraine est-elle un bon outil pour préserver la biodiversité

Le biome boréal est le plus riche en eau douce au monde et la région de l’Abitibi-Témiscamingue en est un excellent exemple, avec ses 20 000 lacs. Cette abondance en ressource hydrique doit néanmoins coexister avec la ressource forestière. En Abitibi, 6 % des emplois régionaux sont rattachés au secteur forestier et 58 % des terres forestières publiques sont destinées à l’aménagement forestier. En contrepartie des emplois et des revenus créés, les coupes forestières ont d’importants impacts sur les écosystèmes aquatiques avoisinants : enrichissement en nutriments et en carbone organique, apport en sédiments et modifications de la composition des communautés aquatiques. Afin de protéger ces milieux, le Règlement sur l’aménagement forestier durable prescrit la rétention d’une lisière boisée de 20 mètres aux abords des lacs, des cours d’eau et des milieux humides lors des coupes. Cette lisière boisée, nommée bande riveraine, est le seul outil sylvicole qui vise la préservation des milieux aquatiques. Son objectif est de filtrer les nutriments et les sédiments lessivés du bassin versant, de stabiliser les rives puis de réguler la température de l’eau.

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