Saisir le potentiel de la forêt témiscamienne

« L’industrie forestière du Témiscamingue a de l’avenir », s’entendent pour dire les élus et les experts. Seulement, avant d’arriver à cet horizon profitable, il y a une crise à traverser et une révision du modèle qui s’impose.Le printemps dernier, le Témiscamingue a vu trois entreprises forestières fermer temporairement : la scierie Béarn, l’usine de Commonwealth Plywood à Belleterre et l’usine de cellulose de haute pureté (CHP) de Rayonier Advanced Materials à Témiscaming.La situation locale est un reflet de la crise qui frappe actuellement l’industrie. « Le marché est épouvantable comme on a rarement vu. Le prix du sciage a toujours été assez cyclique, mais il y a toujours eu des bonnes périodes. Là, ça fait 24 mois d’affilée que le deux-par-quatre, on le produit à perte. C’est long, deux ans… », explique Daniel Bourgault, directeur général des opérations forestières de Chantiers Chibougamau, au Témiscamingue, et président de la Société de développement du Témiscamingue (SDT).

Auteurs

Abonnez-vous pour accéder à tout notre contenu.

Nullam ut consectetur dolor. Sed sit amet iaculis nisi. Déjà abonné? Connectez-vous